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A la découverte de l’Herria

C’est à l’initiation itinérante d’un territoire et d’un peuple singuliers qu’ont convié leurs condisciples de BTS Tourisme 2èmes années, les organisateurs du voyage d’étude gagnant de cette année scolaire. Les 36 étudiants ont ainsi pu apprécier durant 5 jours, le Pays Basque* comme tout à la fois, une frontière politique, un territoire pyrénéen et atlantique, sept provinces historiques à cheval sur la France et l’Espagne, Etats dont les influences sont prégnantes localement malgré une volonté farouche des basques de préserver une identité unique.

Quels temps forts me resteront de ce voyage ?

A coup sûr, l’apparition au coin d’une rue bayonnaise de cette cathédrale gothique de type francilien, perdue au milieu des églises traditionnelles basques de style baroque.

A Biarritz, « la Mecque du surf européen et du tourisme mondain », la vision dantesque des vagues tempétueuses submergeant le Rocher de la Vierge.

La vue aérienne et panoramique de la baie de San Sébastien soleil levant, du haut du Monte Ulia où nous dormions à l’auberge de jeunesse.

Le splendide et moderne office du tourisme de Bilbao visité par hasard avant de se confronter à cet étonnant Musée Guggenheim, prouesse architecturale et moteur de la révolution touristique urbaine.

L’émotion palpable devant la fresque de Picasso à Guernica…

Dans la capitale du pays Basque espagnol, Vitoria, cité aux alignements d’immeubles sans âme, la traversée d’ un joli jardin public dans lequel un jazzman de bronze semblait jouer du saxophone appuyé sur un banc dont les lattes étaient incrustées des noms de centaines de musiciens célèbres passés par les arènes de la ville.

Le lit et le petit déjeuner de classe proposés dans l’hôtel de prestige Silken réservé sans doute pour nous faire oublier la tristesse de Vitoria.

La nette impression à Pampelone, d’être suivi par les fantomes de deux personnalités disparues mais hantant à jamais la vieille ville : ceux d’Ernest Hemingway et de Pablo de Sarasate.

Le retour en France par Ainhoa, village propret de fermes basques labourdines dans un écrin de collines aux prairies stabilées en vert et ponctuées de « boules de laines » bêlantes.

Enfin la personnalité si attachante de Ramuntcho, qui réussit à faire dévaliser son atelier de piments d’Espelette par les étudiants grâce à son bagou et son authenticité. Cette visite gustative mettant un terme à de nombreuses autres où furent engloutis le chocolat bayonnais, le kanouga, le mouchou, le gateau basque, le txacoli, les pintxos, l’Ossau-Iraty…

Mais la découverte la plus marquante pour tous ces étudiants fut assurément celle de leur capacité à monter un guidage sur site ou un commentaire en autocar et à captiver avec, tout un auditoire dont trois profs et ce quels que soient les aléas…

Je pense, et c’est sans volonté d’exhaustivité, à ces deux étudiantes musulmanes décrivant avec moult détails l’église Saint Eugénie à Biarritz ou encore à ces deux guides stoïques malgré l’ampleur du Guggenheim et les trombes d’eau s’abattant sur le groupe. Je me rappelle également cet autre, relatant du car les paysages traversés pourtant dans la nuit noire et alors que tous ses condisciples à l’arrière dormaient, épuisés par les cheminements quotidiens… J’entends enfin et encore les applaudissements de tous après chacun de ces exercices…et je bisse ici !

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